Nous avons le plaisir de vous informer que le parc de SP-TRANSPORT vient d’acquérir un Porte Char. Soucieux d’un service irréprochable, nous étoffons ou renouvelons notre parc de véhicules régulièrement.
Ce véhicule est déjà depuis plusieurs semaines mit en circulation.
Se véhicule sera aussi disponible à la location.
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Nouveau véhicule chez SP-TRANSPORTS.
Nous avons le plaisir de vous informer que le parc de SP-TRANSPORT vient d’acquérir son premier SCANIA . Soucieux d’un service irréprochable, nous étoffons ou renouvelons notre parc de véhicules régulièrement.
Il sera mis en circulation dans les semaines qui suivent.
Ce véhicule sera aussi disponible à la location.
Conjoncture : les chargeurs misent sur un rebond en 2021.
bp2r et l’AUTF viennent de publier leur étude annuelle sur la conjoncture du transport vue par les chargeurs. Avec des volumes en baisse observés en 2020, la majorité d’entre eux prévoient néanmoins un rebond en 2021.
Comme chaque année, bp2r et l’Association des utilisateurs de transport de fret (AUTF) interrogent la communauté des chargeurs sur leur ressenti de la conjoncture du transport routier de 2020. Menée du 15 janvier au 4 février 2021, l’étude qui vient de sortir a sondé 164 chargeurs. « Les résultats de cette année sont, à bien des égards, exceptionnels en raison de la crise sanitaire et économique », indique l’opus 2021.
Baisse des volumes vs surcapacité
Principal fait marquant de cette étude, une importante baisse des volumes. En effet, si 3 % des donneurs d’ordres faisaient, l’an dernier, état d’une baisse, ils sont aujourd’hui 26 % À parler de « récession ». Sur la période concernée, tous les secteurs n’ont pas été impactés de la même manière. Ainsi, l’ameublement, le e-commerce, la pharmacie et les grandes surfaces semblent avoir tiré leur épingle du jeu alors que l’automobile ou l’énergie semblent avoir particulièrement été pénalisés. Pour 2021, l’ensemble des secteurs prévoient un rebond de 26 % des volumes, contre 58 % l’an dernier.
Mécaniquement, cette baisse généralisée des volumes a déséquilibré le marché qui offrait du coup trop de capacités. Parmi les chargeurs interrogés, 19 % l’ont jugé surcapacitaire, soit 11 points de plus que l’an dernier. Parallèlement, 59 % d’entre eux l’ont jugé à l’équilibre. D’un point de vue opérationnel, c’est surtout à l’import que 45 % des chargeurs ont reconnu avoir rencontré des difficultés capacitaires.
Une revalorisation peu opportune
Malgré ce contexte si particulier, les donneurs d’ordres n’ont pas « lâché » les transporteurs avec lesquels ils travaillent puisque le taux de report et d’annulation rapporté est resté stable par rapport à l’an dernier. Même tendance du côté du taux de satisfaction, qui est resté à un niveau relativement équivalent à celui de l’exercice précédent, à 4,42 %, avec toutefois « une légère dégradation pour les acteurs du colis, dont on sait qu’ils ont été particulièrement sollicités lors des deux confinements », plaide l’étude.
Côté prix, les transporteurs ont jugé peu opportun de pratiquer des revalorisations tarifaires dans le contexte que l’on sait, privilégiant le maintien de leur portefeuille clients. Conclusion, les tarifs n’ont pris que 0,17 %. « Toutefois, les donneurs d’ordres ont accepté des mesures ponctuelles de soutien qui représentent une hausse de leurs coûts de transport de 1,3 %. Ces derniers ont par ailleurs été largement affectés par les mesures prises à cause de la crise, et notamment sanitaires. Les coûts logistiques internes, hors achat transport, ont subi de ce fait une hausse de 4,1 % en moyenne », résume l’étude.
La qualité de service toujours d’actualité
Pour 2021, le critère d’achat qui demeurera le plus important aux yeux des donneurs d’ordres restera celui de la qualité de service, avec une note de 4,2 sur 5. « Elle est citée en première ou deuxième priorité – sur cinq – par 80 % des répondants. Les coûts et la combinaison résilience/agilité suivent avec une note sur cinq de 3,2 et 2,9 respectivement », indique l’étude. Autre point important, les chargeurs entendent continuer à travailler la relation avec les transporteurs, en effet citée par 83 % des industriels et 72 % des distributeurs.
En parallèle, l’optimisation du taux de remplissage et le déploiement d’outils tactiques de pilotage et de simulation font également partie de leurs priorités puisqu’ils sont cités par 52 % des donneurs d’ordres. Enfin, l’aspect transition énergétique ne sera pas en reste puisque le recours accru aux véhicules propres par les distributeurs (41 %) ou le recours au multimodal (37 %) ou à la mutualisation (31 %) par les industriels semblent également de mise pour 2021.
Les PME européennes du transport à la traîne dans la décarbonation.
99 % des entreprises de transport en Europe comptent moins de 50 salariés. Il sera indispensable de mobiliser ces PME pour atteindre les objectifs de décarbonation du transport de marchandises que s’est fixé l’Union européenne, alors que celles-ci sont à la traîne, selon une étude qui vient d’être publiée.
Le transport des marchandises est responsable de 20 % des émissions de CO2 liées à la circulation en Europe. Face à l’urgence climatique, le secteur est l’un de ceux que les gouvernants européens souhaitent décarboner en priorité. L’Union européenne s’est fixé l’ambitieux objectif d’atteindre une diminution des émissions de CO2 du transport marchandises de 90 % d’ici 2050. Selon une étude réalisée par le Smart Freight Center (SFC) et l’université Kühne Logistics (KLU) de Hambourg auprès de 800 transporteurs dans 32 pays européens, la disposition à investir dans la décarbonisation est fortement liée à la taille des transporteurs. Selon les résultats de l’étude, deux tiers des transporteurs sont convaincus que la décarbonation des transports est une priorité. Mais dans la pratique, si les grosses entreprises semblent mieux armées pour franchir le pas des réductions des émissions de CO2, la majorité des PME de moins de 20 camions – souvent les sous-traitants de gros transporteurs – ne voient aucun avantage à investir dans leur propre décarbonation. Les auteurs de l’étude recommandent donc aux pouvoirs publics de davantage subventionner les initiatives qui vont dans ce sens.
Désinformation
Inquiets des coûts liés à l’achat de nouveaux véhicules peu polluants, les petits patrons se disent également incertains des réactions de leurs clients et mal informés sur les nouvelles technologies. Ils se sentent en outre souvent incapables de calculer eux-mêmes le montant de leurs émissions (seuls 43 % savent le faire) et ne savent comment réduire leur consommation en carburants. Les entreprises de taille moyenne possédant de plus grosses flottes adoptent en moyenne entre 10 et 30 % de mesures supplémentaires pour réduire leurs émissions de CO2.
Urgence à mobiliser les PME
« L’objectif de l’étude était de faire le point sur la décarbonation du point de vue des transporteurs, explique Moritz Tölke, l’auteur de l’étude pour KLU. Les résultats de notre travail montrent à quel point le rôle du transporteur est déterminant, quelles sont les difficultés actuelles et où il est urgent d’agir, pour tous les acteurs de la logistique. » Plus de 500 000 entreprises du transport sont actives en Europe. 99 % d’entre elles comptent moins de 50 salariés. Le volume de marchandises transporté dans l’UE devrait augmenter de 50 % d’ici 2050 selon les estimations. D’où l’urgence de mobiliser les PME, selon les auteurs de l’étude. « Le recours aux technologies et aux carburants permettant de réduire les émissions des camions joue un rôle prépondérant dans le débat autour de la décarbonisation des transports de marchandises, rappelle Alan McKinnon, de KLU. Cette étude montre à quel point le défi est élevé. Il faut inciter les petits transporteurs à investir à l’avenir dans les véhicules zéro émission et d’ici là à optimiser l’exploitation de leurs camions à moteur diesel. »
La fédération des transporteurs allemands, BGL, rappelle que sans le soutien de l’Etat, les petits transporteurs ne peuvent se lancer dans la décarbonation, jugée trop coûteuse et peu rentable dans un contexte de concurrence extrême pesant sur les prix. De fait, en Allemagne, ce sont les gros transporteurs qui participent aux projets pilotes lancés par les constructeurs dans le domaine des véhicules électriques ou à hydrogène, le plus souvent sous la pression de clients eux-mêmes confrontés aux attentes de l’opinion.
Journée des droits des femmes : la population de conductrices routières reste stable
En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, opérons un focus sur le nombre de conductrices routières employées en France. La proportion de femmes dans les métiers de la conduite routière reste stable, mais dans une proportion relativement faible ces dernières années.
Si l’on en croit le rapport 2020 de l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique (OPTL), les femmes conductrices dans la branche Transport routier étaient au nombre de 50 311 en 2019 (année de décompte la plus récente des effectifs dans le transport). Elles représentaient, en effet, 10 % des effectifs salariés de la famille professionnelle Conduite, proportion stable depuis plus de dix ans.
Leur répartition est toutefois variable selon les secteurs d’activité :
- dans le transport routier de marchandises (TRM), seulement 3 % des emplois de conduite (8 946 personnes) sont occupés par des femmes ;
- elles occupent respectivement 37 % et 25 % des postes de conduite du transport sanitaire et du transport routier de voyageurs.
- Tous métiers confondus (direction, administratif, exploitation, etc), les femmes représentent 19 % (141 427 personnes) des effectifs de la branche Transport, un taux de féminisation qui reste là encore très stable depuis dix ans. En un an, le nombre de femmes dans la branche a progressé de 0,3 %.
Les conductrices routières ont été récemment mise en avant dans une série documentaire « Les reines de la route », diffusée par la chaîne 6ter. Cliquez sur ce lien pour accéder au replay (après avoir ouvert un compte).